Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le soupir des livres
le soupir des livres
16 décembre 2007

LA MANDOLINE DU CAPITAINE CORELLI

Connaissez-vous la Céphalonie ? Non ?

C’est la plus grande des Îles Ionniennes au sud–ouest de la Grèce.

Très belle parait-il avec d’impressionnants paysages :

montagnes, falaises, végétation luxuriante, plages de sable fin et enfin tout autour,

eaux turquoises.

cepha                  c_phalonie

Maintenant le livre de Louis de Bernière.

la_mandoline      mandolinel003

L’histoire se passe en 1940.

Les personnages

Le docteur Yannis, médecin à la mode de Céphalonie

et qui rêve d’en écrire l’histoire.

Sa fille Pélagie, une sorte de Manon des sources

amoureuse de Mandras le pêcheur,

et bien d'autres personnages !

La guerre éclate, Mandras part au front.

Les Italiens envahissent et occupent l’île.

Parmi eux le Capitaine Corelli et sa mandoline

qui vont toucher le cœur de la jolie Pélagie.

Après les Italiens arrivent les allemands

et la guerre continue ses ravages.

L’auteur entrecroise magnifiquement

les différents niveaux de l’histoire.

Dans ce roman plusieurs personnages

parlent ou sont décrits par le narrateur :

Le docteur yannis, Mandras en soldat au front, Pélagie,

le Duce, le premier ministre grec Métaxas, l’omosessuale. 

Le mélange de tous ces points de vue confère au roman

une grande densité et une impression de distance.

On a l’étrange sensation d’être à la fois

au coeur de cette histoire d’amour

et

loin au-dessus de l’Europe

en train d’observer les grands de ce monde

décider des évènements.

L’histoire intime des personnages est replacée

dans l’histoire tragique de cette période.

Dans le grand tourbillon de la seconde guerre mondiale,

par les décisions politiques, les destins sont balayés, broyés, reformatés sans que les protagonistes n’y puissent rien.

L'auteur aime ses personnages et réussit à nous les faire aimer aussi :

Et même au plus profond de l’horreur,

ces êtres humains savent capturer

un peu de beauté dans ce livre…

LISEZ-LE.

Vous pouvez en savoir plus sur de louis de Bernières :

Publicité
10 décembre 2007

Re - PROJET 5

J'ai teminé mon second texte, 5300 signes.

J'avais un premier en réserve au cas où, 5300 signes aussi.

Diificile de me limiter à 5000 signes.

Je vais devoir lire et relire pour traquer le moindre mot superflu.

photo_Antiquites_brocante_34

J'aurais aimé en écrire un troisième, je n'aurai pas assez de temps.

Il va falloir préparer les fêtes de Noël à l'école et à la maison.

Gardons un peu d'énergie .

9 décembre 2007

THE VERT A LA MENTHE

Au cours de mes promenades virtuelles,

j'ai fait une agréable rencontre.

Je me suis arrêtée pour prendre un thé vert à la menthe :

Là

th_

C'était rafraichissant et joliment écrit.

J'y ai vu de petites et agréables communautés de pensées.

On s'observe du coin de l'oeil de temps à autre.

Ce soir,

avant de me remettre au travail pour le projet 5, 

j'ai décidé de la saluer !

9 décembre 2007

BALADE AU SALON DU LIVRE JEUNESSE DE MONTREUIL

Seulement DEUX heures passées au salon de Montreuil

dont une à attendre mon tour

pour avoir la dédicace de Benjamin Lacombe

dans Les Amants Papillons, magnifique !!!!

amants_papillon

Quelques trop courtes minutes de papote

avec Roxane Marie Galliez et Cathy Delanssay

qui m'ont dédicacé leur "Donne-moi la lune" très beau !!!!!

lune

Ici l'adresse de Roxane et là celle de Cathy

Grâce à elles il régnait dans le stand de leur éditeur,

une joie et une bonne humeur certaines

Ce sont les seules ricochéens ou ricochetiens ou ricochiens,

moins poétique celui-là (!)

que j'ai rencontré mais pas les moindres.

Mais moi, je n'avais pas hésité à arborer ma chaussette rouge,

en toute modestie bien-sûr,

face à toutes ces talentueuses personnes !

8 décembre 2007

Le Dit d'Amour

De Martine Laffon. Illustré par Martine Boutroy.

Martine_Laffon

Un texte que j'ai découvert grâce à la médiathèque de ma ville. L'équipe avait fait venir l'auteur. J'ai été émerveillée par la lecture de ce livre, autant par la forme que par le fond : Une belle et triste histoire d'amour à la manière des "dits" ou "paroles" du moyen-âge (dixit quatrième de couverture)

Une sorte de grand poème triste et beau à lire, beau à dire à haute voix, beau à apprendre par coeur. Les illustrations sont le texte réécrit en "caroline" ou "romane" du XI siècle, comme dans les scriptoria des couvents.

Voici les premières lignes :

Elle était arrivée

Il y a longtemps,

avant les fortes gelées

de mars

Mais au village personne

ne savait rien d'elle,

ni comment elle s'appelait,

ni d'où elle venait...

Je me permets de vous mettre le lien vers sa biographie sur ricochet :

Publicité
3 décembre 2007

ANNE SYLVESTRE

J'aime tant ses chansons que je les écoute régulièrement si ce n'est quotidiennement.

La première fois que j'ai entendu Anne Sylvestre je n'étais encore qu'une enfant. La chanson s'appelait "t'en souviens-tu la Seine". J'ai pris conscience subitement en l'écoutant de ce qu'était une belle chanson, bien construite avec une mélodie dont la fluidité, si j'ose dire, était en parfait accord avec les paroles.

J'ai eu le même sentiment quelques temps plus tard avec la chanson de Catherine Le forestier : Le pays de ton corps.

J'aime beaucoup aussi sur le mêm album, Marie, la femme  du vent, la bergerade (c'était une bergerade ...)

et dans ses chansons actuelles :

Ce texte  extrait de l'album "LE PARTAGE DES EAUX"

cd_ad_08_150

Pour aller retrouver ma source

Plus on approche de l'estuaire

Plus on se souvient du ruisseau

Qui à peine sorti de terre

Ignore tout des grandes eaux

Qu'on ait cheminé sans histoires

Ou coulé comme un sauvageon

Tous on voudrait comme la Loire

Revoir son Mont Gerbier de Jonc

Je prendrai à tous les sourciers

Leurs baguettes de coudrier

Pour aller retrouver ma source

Là je pourrai m'ensommeiller

Comme s'arrêtent de veiller

Les vieilles louves et les ourses

Lorsque j'ai glissé de ma mère

Après qu'elle eût perdu les eaux

Entre un fleuve et une rivière

On posa mon premier berceau

Et ce fut ma première ville

Entre ses jambes j'ai dormi

Si je fis des rêves fertiles

II m'en vient encore aujourd'hui

Je prendrai à tous les sourciers..

De tout ce qui nous prédestine

On ne sait pas le moindre mot

Ni pourquoi toujours je m'obstine

À suivre les chemins de l'eau

J'ai bu à toutes les fontaines

Me suis penchée sur tant de puits

Que mon image est incertaine

Je la cherche encore aujourd'hui

Je prendrai à tous les sourciers..

J'ai passé des heures entières

À jeter des pierres dans l'eau

À patauger dans des rivières

Ou les pieds dans le caniveau

Mais les vagues toujours s'étalent

Et les cailloux tombent au fond

Toujours les grenouilles détalent

Et les beaux reflets se défont

Je prendrai à tous les sourciers..

Je veux puiser dans mes richesses

Comme à la citerne le seau

Ne craignez pas la sécheresse

II me reste encore de l'eau

Que dans ma voix elle ruisselle

Qu'elle chemine à ciel ouvert

Et tant qu'elle se renouvelle

On repoussera le désert

Je prendrai à tous les sourciers..

Voici le lien si vous voulez en écoutez un morceau :

Le refrain me fait penser à un des plus beaux textes de colette dans "SIDO" :

Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d'avoir mangé mon saoul, pas avant d'avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l'eau de deux sources perdues, que je révérais. L'une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L'autre source, presque invisible, froissait l'herbe comme un serpent, s'étalait secrète au centre d'un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire...

Un autre album tout aussi beau : LES CHEMINS DU VENT"

cd_ad_09_150

Avec deux chansons particulièrement émouvantes :

- "Le p'tit grenier"

à propos des enfants juifs qui devaient se cacher pendant la guerre de 39-45

- Et "berceuse de Bagdad"

à propos des femmes qui ont choisi d'accoucher avant les bombardements à Bagdad.

Son site officiel est : ici

J'ai vu son spectacle il y a deux ans à Meudon. Très tendre et intimiste.

3 décembre 2007

FRAGILE

sting

On and on the rain will fall
Like tears from a star
Like tears from a star
On and on the rain will say
How fragile we are
How fragile we are
How fragile we are
How fragile we are

J'aime :

La délicatesse de la mélodie de "Fragile"

La belle simplicité des paroles

extraites de l'album :

all This Time de Sting,

de Nothing Like the Sun

ou The Very Best of Sting and the Policeun joli et poétique témoignage nos sentiments si humains....

ECOUTEZ

Publicité
<< < 1 2
le soupir des livres
Publicité
Publicité