6 avril 2009
à petits pas de laine, tu arrives ...
La coquille qui t’abrite
Est le ventre fragile
D’une douce humaine.
Imperceptiblement, elle s’est fendillée
Mettant nos cœurs en émoi,
Délicate porcelaine.
Toute pâle dans son lit blanc
Ta maman attend paisiblement
En écoutant battre ton cœur
Petite océanienne.
Quand à ton papa, sur le ventre rose
Ses grandes mains il pose,
En murmurant avec douceur :
Attend petite sirène !
Mais quand tu seras là
Quelle joie ce sera.
Tes petits pieds de laine
Seront ceux d’une reine !
Publicité
Commentaires
A
E
N
B