Entendu cet après-midi à la radio sur le chemin du retour,

Noir et Blanc de Bernard Lavilliers,

instant de beauté, des mots si vrais, si importants en ce moment

pendant que la voiture glisse sur la route, j'écoute

et maintenant je partage avec ceux ou celles qui seront capables d'entendre....

La musique a parfois des accords majeurs

Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.

De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.

La musique est un cri qui vient de l’intérieur.

Toutes les paroles de la chanson :

C’est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C’est sa voix, poussière brûlée
C’est ses ongles sur le blindé.
Ils l’ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu’on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d’la dérision
Comme d’une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d’ton attitude
C’est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l’entends, je l’entends
J’entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur.

C’est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.

C’est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso... Pe Na Pikolo Nionso

...des merveilles.
Lever et petit déjeuner tardifs.
Lecture et soudain, vision par la fenêtre
de cet animal d'ordinaire fait pour la course,
ici dans une lenteur quasi magique :

En fait, ils étaient deux  !
Mais un est déjà difficile à photographier, alors deux...
il fait savoir qu'il sont sans cesse en mouvement

Nous nous efforcions d'être aussi immobiles que possible,
même à l'intérieur de la maison,
ils détectent le moindre de nos mouvements...




Le farouche animal en gros plan !



Puis ils s'en sont allés...



Nous laissant  au coeur
ce sentiment d'émerveillement pour la journée.
Nous en voyons pratiquement tous les jours,
rarement d'aussi près !

Une armée de petits hommes  descendus tout droit des étoiles
ont envahi mon sapin.
Leurs intentions sont-elles pacifiques ?


Je me le demande.
Tout grelottants au vrai sens du terme,
regardez leurs pieds et leurs mains,
ils regardent mon salon d'un air indifférent.



Leurs grelots se mettent soudain à tintinnabuler dans un joyeux brouhaha !
Peu à peu, j'entends les sons s'harmoniser
pour souhaiter à tous
un tendre, tendre
Noël
que je dois vous transmettre !
Ce petit message est envoyé du haut d'une étoile
par Juliette
qui veille sur nous et nous embrasse ,

m'ont-ils dit !

Pendant que j'étais auprès de ma soeur hospitalisée,
je m'accordais parfois une dizaine de minutes d'oxygène,
histoire d'aller prendre l'air, m'acheter un repas.
Le 5 novembre, que je ne savais pas encore être le dernier jour,
je suis allée à la cafétéria, mon regard tombe sur ce titre de journal :

j'achète mon repas et le journal puis dans la journée je vais voir les dames du service de communication que je connaissais bien depuis le prix Flaubert. Elles m'ont immédiatement calmée, en me disant qu'il était là la veille et que je ne l'aurais pas vu, de toutes façons...
Elles avaient fait en sorte que personne ne le rencontre !
Pour moi quel sentiment étrange, ma petite soeur d'un côté en train de vivre ses derniers jours, de l'autre, Quentin Blake en train d'appliquer son pinceau génial sur les murs de la maternité à quelques dizaines de mètres de là !

Voici maintenant l'article détaillé de Ouest France !



Regardez dans l'article ce que Quentin Blake va toucher pour ce faire :
C'est impressionnant. Il est bon de savoir , que un pour cent de l'argent dans la construction d'un bâtiment public doit être consacré aux oeuvres d'art, je crois. Alors si un jour vous décrochez un tel contrat, c'est bon pour vous, illustratrices et illustrateurs !!!!

Pour ceux qui ne connaissent pas Quantin Blake,
sachez qu'il a illustré les livres de l'illutrissime Roald Dahl,
sachez qu'il est l'auteur du célèbre Zagazou :

Je n'ai pas pu en parler avant, c'était encore trop douloureux
et même là c'est juste.
La vie est ainsi faite

Voici la magnifique raccommodeuse dessinée par Jade
non seulement de sa petite main habile
mais aussi avec son coeur :


Et voici ce qu'en dit Kim :
"Si vous saviez le bien que les Raccommodeuses fait a ma fille !!!
Elle le lit quelquefois  2 ou 3 fois d'affilés, d'une traite ...
pour raccommoder son petit coeur déchiré... ♥"
un autre témoignage :
merci...
une amie vient de m'offrir ce merveilleux livre plein de sensibilité et de justesse des mots...

mon cœur a aussi besoin d'être raccommodé depuis 2 ans 1/2 maintenant ... je ne peux, pour l'instant, penser à votre livre sans pleurer de tout mon saoule, je crois que ma poupée à moi a encore beaucoup de travail d'accros à réparer mon coeur meurtri... Mon ange à moi s'appelle Erwann, et jamais je n'ai vu ses yeux s'ouvrir, et mon coeur a mal, si mal... et c'est ce genre de livre qui aide aussi à avancer, donc merci très fort...
Ne serait-ce que pour ce dessin et ces mots,
c'est un bonheur d'avoir écrit cet album
c'en est un autre que Géraldine l'ait illustré.
Merci à ces personnes !

Et le commentaire d'Ingrid me permet d'ajouter après coup, tête de linotte que je suis, que c'est un bonheur supplémentaire d'avoir été éditées Géraldine et moi par Petit Pas de Ioannis !

Voilà, on avait prévu d'aller au resto mais en arrivant surprise :
Maison aux volets clos,
absence apparente des occupants de la maison...
mystère...
La porte d'entrée résiste d'abord puis s'ouvre.
A l'intérieur dans la pénombre de la maison des bougies brillent
dans un décor des mille et une nuits,
Le couvert est dressé.
On entend alors des voix joyeuses murmurer derrière un rideau...
Et voilà chacun sort de sa cachette et me souhaite
bon anniversaire...
Ah la belle surprise :

 

 

Mais attendez, ce n'est pas fini ...
Il y a eu la soirée douce douce et rigolote
il y a eu les cadeaux :

 


eh ! eh !

Eh ! Vous avez vu ce qui est écrit sur ce beau stylo ?

Catibou ! Farpaitement !

Merci ma Juliette adorée, merci Daniel, Lila et Matthias, merci Jean-Jacques !!!!

Cette année pas de grand voyage, pas de carnet,
seulement du petit, de l'intime, du proche, du détail,
l'instant, l'été qui passent paresseusement,
la vie !
Seulement le fil de la Loire,
un banc au bord d'un étang,
un petit rayon de soleil, le souffle du vent,
les tournesols qui penchent leur tête lourde de graines,
un chevreuil qui traverse la route,
le renard en quête de son repas,

les reines-claudes qui se gorgent de soleil,

une fleur éclatante de blanche simplicité.








Alors passez un bel été et surtout portez-vous bien....

dans mon garage
... il y a :

 

Dans mon jardin
il y a :
 

Dans mon cerisier, il y a des merles
Dans ma pelouse (c'est beaucoup dire, disons sous l'herbe) il y a des taupes.
Le soir dans la campagne tout près passent des chevreuils ....

J'ai le grand honneur et le plaisir de vous annoncer

...roulement de tambour ...

La naissance officielle de la maison d'édition indépendante :

 

(cliquez sur ce lien)

qui se trouve être par le plus grand des hasards (?!)
mon premier éditeur.
C'est grâce à cette maison d'édition que
Les raccommodeuses des coeurs déchirés,
illustré avec une grande délicatesse par
Géraldine,
va voir le jour

Chant du merle noir



Chant du rossignol

Au fait je suis de retour, un peu cabossée par la vie mais bien-là !

Bonjour !