Je viens de lire les derniers mots du livre
L'art de la joie de Golliarda Sapienza paru chez Viviane Hamy
Je ne ferai que citer ce qu'a écrit son compagnon
Angelo Maria Pellegrino à la fin de l'ouvrage
"Elle écrivait comme elle lisait, en lectrice, elle écrivait sans souci de réception immédiate, pour les lecteurs les plus purs et les plus lointains, avec un abandon lucide et passionné à la fois, affectueux et sensuel, sensible aux battements de cœurs d'une œuvre, plus qu'aux concepts et aux questions formelles."
... oui, cœurs et idées étaient sa seule nourriture littéraire. Pour le reste elle écrivait vraiment pour les lecteurs les plus purs et les plus lointains, les seuls qu'elle parvint à sentir fraternellement proches."
C'est avec un grand plaisir que je cite ce passage à propos de l'envoi aux éditeurs :
"Au retour (d'un voyage en Chine), à la fin de cette année-là, nous trouvâmes la première d'une longue série de réponses negatives..."
Puis plus tard :
"Par les suite, la critique la plus pertinente s'occupera de mattre en valeur tous les aspects, stylistiques et structurels de ce livre ; ils sont nombreux."
Pour résumer, je vois dans ce roman l'histoire d'une femme
qui a construit sa vie en toute liberté à force d'intelligence et de clairvoyance,
en défiant les idées obscurantistes dont certains humains raffolent.
L'histoire de cette femme, Modesta, née le 1er janvier 1900 s'inscrit dans l'histoire âpre du 20ème siècle.
Somptueux est le qualificatif que je retiendrai pour ce roman.