Eh oui ! Tout est tellement plus facile quand on peut partager, relativiser surtout si petit notre expérience de vie, encore brève, ne nous permet pas le recul nécessaire. Un baluchon pour deux met des mots doux, pleins de douceur et de poésie sur un malaise d'enfance qui a du mal à s'exprimer ... mais si joliment dessiné par Barbara ! A mettre entre toutes les mains.
(1 illustration pas plus).
Je n'ai pas respecté pour une fois les contraintes !
Catibou, son mari est leurs trois enfants arrivèrent dans
une pièce sombre à la décoration vieillotte, on aurait dit la salle d’attente
d’un cabinet de docteur pleine de chaises de bois alignées le long des quatre
murs. Dans le coin opposé il y avait une petite porte que Catibou ouvrit.
Derrière, une tourelle avec son étroit escalier en colimaçon qu’elle commença à
grimper lentement, les siens à sa suite. Elle posait prudemment un pied après
l’autre sur les marches de pierres et regardait par les fenêtres successives un
étrange Paris comme posé à flan de montagne. C’était Paris elle en était sûre.
Soudain une chanson se fit entendre, rythmant la cadence de leur pas :
Padam...padam...padam... Il arrive en
courant derrière moi
Padam...padam...padam... Il me fait le coup du souviens-toi
Padam...padam...padam... C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur Cet air qui sait tout par cœur
En passant devant une énième fenêtre, Elle aperçut, soudé au
balcon d’une grande maison à plusieurs étages, un énorme bibendum qui lui
tendait les bras. Catibou continua à
grimper en suivant le rythme chaloupé de la chanson avec derrière elle ses
enfants et son mari silencieux et captivés. Ils arrivèrent enfin en haut de la
tourelle au toit pointu qui émergeait au milieu du sable mouillé d’une plage.
Le sable arrivait à mi-hauteur de la dernière fenêtre. Sur la vitre du milieu
un petit trou rond au ras du sable. Au loin le ciel bleu, le soleil et sa douce
lumière qui contrastait avec l’obscurité qui régnait dans la pièce du bas..
Derrière la plage, les arbres. Soudain une vague vint mourir lentement sur le sable entourant la tourelle et l’eau
salée pénétra doucement par le trou, coula le long du mur et dégringola sur les
marches. Alors Catibou éclata de rire se retourna et toute la famille
dégringola le long des marches en colimaçon, l’eau coulant sur leurs traces.
Catibou se réveilla en sursaut mais apaisée. Après quelques
instants, elle comprit qu’elle venait d’emmener sa famille visiter certes son
enfance triste et sombre mais aussi des épisodes lumineux et joyeux de sa vie
qu’elle avait passés en Bretagne.
Il fallait écrire un poème sur le thème des nuages. Contrainte : 12 vers 6 rimes J'ai participé par plaisir et écrit 2 petits poèmes Pourtant d'autres en ont écrit des bien plus jolis que les miens, des petits bijoux. Il suffit d'aller voir en cliquant sur le lien au dessus.
Le monstrueux nuage
Dans le chaudron sans fond de la stratosphère,
Dame nature furibonde, jette ses misères.
D’un geste rageur, elle remue
De son maudit récipient le contenu.
Et laisse mijoter le brouet
Au goût aigrelet,
Le monstrueux nuage
De l’immense chaudron sort un monstrueux nuage
qui part en voyage.
son ventre se déchire au passage d’une montagne
et se déverse plein de hargne.
Dame Nature en colère
a décidé de nettoyer la terre au Karcher.
Les souvenirs d’un vieux nuage
Des souvenirs plein les bagages, Vieux
nuage
revient d’un grand voyage
Au printemps, des hirondelles
En vol le traversèrent, cruelles
D’une averse en plein été
Il rafraichit les blés
Il survécut à un anticyclone
Au milieu de l’automne.
l’hiver, il eut le privilège
De laisser tomber la neige.
Mais il n’aima rien tant que les
regards des enfants
Il y a eu d'abord le mien n'à moi : Catibou j'en suis encore toute rose !!!!! Vint ensuite le tour de : Géraldine Je suis sûre qu'elle aussi en est toute rose !!!! Son blog : La tête dans les étoiles
Et cela continua avec : Lou Et toi Lou tu es rose aussi ????
J'ai le grand honneur et le plaisir de vous annoncer
...roulement de tambour ...
La naissance officielle de la maison d'édition indépendante :
(cliquez sur ce lien)
qui se trouve être par le plus grand des hasards (?!) mon premier éditeur. C'est grâce à cette maison d'édition que Les raccommodeuses des coeurs déchirés, illustré avec une grande délicatessepar Géraldine, va voir le jour
... et oui, la vie est incroyable avec son lot de mauvais et de bons jours !
Après avoir appris que un de mes projets allait voir le jour à la fin 2010 et pour lequel Nomy a préparé et prépare encore de somptueuses illustrations, à vous mettre l'eau à la bouche (!!!!) il faudra patienter pour les voir ... je suis heureuse de vous annoncer que "la recette pour préparer en famille le meilleur repas du mooooonde !!!!!"
illustré joyeusement par Marlène de A lot of tralala (une branche particulière et déjantée de la noblesse ) a trouvé son éditeur. Ce projet fut élaboré dans le cadre du Projet 7 parmi de nombreux autres tous plus intéressants les uns que les autres !
Pour le moment, je ne peux pas en dire plus. Quand il sera temps nous en reparlerons.
D'autres bonnes nouvelles viendront également en leur temps. J'espère pouvoir vous en parler bientôt. Pour les petits curieux, il ne sert à rien d'aller fouiller dans la colonne de droite, je n'en ai rien dit !
Un petit rappel : Mon autre projet "Juliette et les pains d'épices" brillamment illustré par Lola vous attend mesdames les éditrices oumessieurs les éditeurs ! Daisy la théière, Paulette la cafetière, Luc le pot de sucre et Maurice le pot de crème n'attendent que vous et seront heureux de vous servir eux-mêmes un petit thé ou bien un petit café !
(toute utilisation de cette image sans l'autorisation de Nomy est interdite) Allez retrouver ses autres créations sur : La tête dans les étoiles
Elle l'a accompagné pour l'occasion et pour moi d'un très beau poème apparemment écrit d'après un de ceux de William Blake :
LA VOILE
Je suis debout au bord de la
plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté et la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à
l’horizon.
Quelqu’un à mon coté dit : « il est parti ».
Parti vers où ? Parti de mon regard c’est tout.
Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa
charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et au moment où quelqu’un auprès de moi dit : « il est parti »,
il y a en d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament avec joie : le voilà ».
C'est cela la mort.
Il n'y a pas de morts,
il y a des vivants sur les deux rives.
(d'après?) William Blake
Je vais ajouter également la phrase pleine de douceur que Valy m'a envoyée :
Ta maman est une belle étoile qui brille dans le ciel, ta maman y brille pour
toi...
Je tiens à remercier chaleureusement à cette occasion tous ceux et celles qui m'ont soutenu avec des paroles affectueuses et aussi ceux qui, plus intimidés, n'ont pas pu s'exprimer, je sais qu'il n'est pas toujours aisé d'extérioriser ses sentiments dans ces circonstances, mais j'ai senti leur présence à mes côtés. A très bientôt dans une autre réalité !