En découvrant un lieu, les personnes qui le font vivre et lui donnent une âme,

on tombe parfois sur des trésors cachés... ... cachés dans de tout-petits lieux.

Et ce terme de "petit" par rapport à ce qui serait supposé "grand"

me parait soudain galvaudé.

Dans ce cas précis, je parle aussi de la différence entre la ville et la campagne,

et j'entends déjà les voix aussi bien citadines que rurales hélas,

se gaussant en prononçant le sempiternel lieu commun :

"il ne se passe jamais rien à la campagne"

Ah ! Quelles andouilles,  quels pauvres d'esprits, quels égarés !

Faudrait qu'ils s'arrachent de leur tube cathodique

et montrent un peu de curiosité pour leur environnement proche.

A deux pas de chez eux, il y a de vrais gens,

sensibles, engagés, intelligents qui se décarcassent pour faire vivre

l'endroit où ils vivent.

Oser prendre le risque de la découverte,

de la curiosité intellectuelle...

Oser traverser la rue...

Alors, je dénonce maintenant ces "petits" qui pour moi sont les vrais "grands"

qui font beaucoup avec très peu et de la qualité :

ce sont les "petits" éditeurs, les associations, les "petites" bibliothèques, les "petits" libraires.

Finalement, petit, ça ne veut rien dire...

A tout ceux qui se reconnaîtront et belle journée à vous.

Ceci était mon article numéro 1 du jour.

A tout de suite...

L'année scolaire commence à peine et déjà je suis débordée. Demain, je reçois mon nouvel ordi, le temps de l'installer et de le prendre en main et hop, je serai prête.

Beaucoup de choses se mettent en place pour cette année...

Il faut donc se préparer pour le "marathon."

Et donc j'essaie de me renforcer à plusieurs niveau. D'abord physiquement, là c'est le plus dur mais c'est par là qu'il faut commencer, incontestablement... En douceur car je viens quand même d'atteindre l'âge "canonique" de....(tout est relatif cependant...) Ensuite, j'essaie de résister au doute qui m'envahit par moments. Ecrire vous amène souvent à vous remettre en question pour faire encore mieux, avec plus de force.

Mes albums sont bons même s'ils ne correspondent pas à la ligne éditoriale des grandes maisons.
J'admire les personnes qui ont accepté de travailler avec moi et ont illustré mes textes. Elles ont fait un travail de qualité. Je suis reconnaissante aussi aux lecteurs qui sont venus vers moi et continuent à me suivre depuis quelques années maintenant.

Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps, des pauses sont parfois nécessaires. J'ai engrangé, j'ai réfléchi, je serai bientôt prête à coucher sur le papier ce que j'ai dans la tête. J'ai aussi assuré dans le jardin, la maison, auprès de ma famille.

Je suis désolée pour les projets en collaboration qui n'ont pas abouti sans doute pas assez peaufinés de mon côté.

D'autres bonnes nouvelles bientôt des certaines et des souhaitées...
Alors je vous dis à bientôt et j'embrasse ceux et celles qui me sont le plus proches et me suivent.

PS : Ah que j'aime l'automne avec ces éclats de soleil qui sont autant d'heures gagnées sur l'hiver.

En attendant vous pouvez trouver mes albums chez mes éditeurs :
P'tit Baluchon, Néphélées, Yucca, Limonade, Bouquinéo (pour chemins de traverse)

La vague de Gustave Courbet vue cet été au MuMa au Havre.

Tout simplement

La belle silhouette d'hiver d'un noyer se découpant sur le ciel.
Telle une chevelure délicate, ses branches retombent autour de lui.

Au bout les petits rameaux se retournent vers le haut,

donnant l'air à l'arbre de tendre de multiples doigts

en une muette mais expressive prière.

"Homme, épargne-moi, nous sommes frères.

Nos destins sont liés."

Merci Cécile !

Merci Loren

Merci P'tit Baluchon

Merci à ces trois complices !!!

... ne se ressemblent pas.

Mais ils ont en commun de porter tous en eux

une promesse, si petite soit-elle,

une promesse de beauté, de répit, d'espoir,

une respiration qui vous fait croire au meilleur.

Un quart d'heure après, cette ephémère beauté avait quitté le ciel.

Cadeau précieux et inestimable de l'aube !

à travers les "cartes" virtuelles reçues,

on connait un peu mieux celles ou ceux qui vous les envoie.

Merci à elles. Elles me permettent d'éviter des mots inutiles,

tout se voit dans ces deux jolies illustrations...

Approprions-nous ce qu'elles nous disent.

Merci Valy, merci Chadia, merci Baptistine,  !

Merci Stéphane

À vous tous.

Prenez soin de vous et portez-vous bien !

Catibou

Je me suis donné des pouvoirs parthénogénétiques, aujourd'hui

et me sens donc démiurge...

J'ai toujours un sentiment d'injustice lorsque je fais un tirage au sort.

ça me met mal à l'aise vis à vis de ceux qui ne vont pas gagner.

Mais il en est ainsi lorsque je participe moi-même à un concours. 

Donc, j'ai tout préparé, écrit tous les noms, plié ces petits papiers

Puis d'une main qui se voulait ferme, j'ai remué et en ai attrapé un :

Et voici le nom de la gagnante :

Baptistine j'attends ta réaction.

Bises à toutes celles qui ont participé et encore merci.

A l'occasion de ses 10 ans  d'existence

 Canalblog nous invite à raconter notre histoire...

Je m'appelle Catibou.

Depuis longtemps une petite voix intérieure,

celle de la petite fille que j'étais, passionnée, sensible et

qui ne voulait pas se taire me disait d'écrire.

Un jour cela s'est imposé à moi sous la forme d'une histoire, puis de deux, de trois...

Certaines ont été publiées.

Fin 2007, j'ai créé ce blog,

pour trouver des personnes comme moi, des illustrateurs, des illustratrices.

Ma première histoire publiée

"Les raccommodeuses des cœurs déchirés"

fut illustrée par Géraldine Hary.

Maintenant Géraldine est mon éditrice principale

chez P'tit Baluchon.

Ce blog est une vitrine de mes albums jeunesse publiés.

Vous pouvez les découvrir, en cliquant sur l'onglet : mes textes publiés.

La petit voix n'est pas prête de s'éteindre.

Mon prochain projet à paraître chez P'tit Baluchon,

en septembre ou octobre 2014

avec Stéphane Mathieu aux talentueux pinceaux :

En cliquant sur l'image vous pourrez visionner une animation

qu'il a créée pour ce projet.

Merci à Canalblog et belle journée à tous.

Très petite j'étais, j'étais d'une timidité maladive. Et Elle m'a tenue longtemps cette timidité

qui m'empêchait de répondre à tous ceux qui représentaient l'autorité,

à tout ce qui choquait mon sens exacerbé de l'injustice tel que le ressentent les enfants,

à tous ceux qui mentaient effrontément pensant que je ne m'en rendais pas compte,

à toux ceux qui affirmaient des choses que j'aurais eu envie de contester...

Et puis, j'ai grandi, tant bien que mal, m'affirmant peu à peu...

La timidité est-elle un manque de courage ?

La vie n'a pas changé, moi un peu.

Il existe toujours des gens timides et d'autres qui ne doutent de rien !

Le plus amusant est que j'ai toujours choisi un métier au contact des autres,

avec l'obligation de m'adresser à un public...

J'ai gardé mes limites, par exemple, jamais je n'aurais pu m'exprimer sur scène...

Et puis est arrivé ce dernier "métier" soif inextinguible.

Il en faut, là encore, du courage pour aller au-devant des éditeurs,

avec ses textes, ses projets sous le bras, braver les regards hautains

parce que que vous n'êtes pas très jeune, supporter les remarques de directeurs de maison,

qui vous toisant de haut en bas, dédaigneusement bien-sûr, vous assènent,

ayant à peine jeté un coup d'œil à votre projet :

"On ne prend que le meilleur"...

Il en faut du courage pour avaler les " pas assez graphique pour nous..."

(sachant que le style graphique poussé à l'extrème dégage parfois

une chaleur de... congélateur !)

admirant par la même occasion le "courage éditorial" de certains...

Il en faut du courage pour affronter les paroles "bienveillantes" de collègues

dont le regard et les paroles vous font bien comprendre que eux sont la crème et vous pas...

Ils sont in et vous êtes Off...Ils sont dans mouv' Et Basta !

Cette idée, cette certitude d'appartenir à une caste supérieure... celle qui sait...

Si la "non timidité", forme d'arrogance se manifeste ainsi, je préfère rester timide

et garder une relative humilité, celle qui ne me fera jamais

humilier quelqu'un, en tout cas volontairement.

Mais voyez-vous, j'ai grandi, j'ai mûri pas trop vite,

je suis une fleur tardive a écrit Léo lionni...

Alors faudrait pas m'énerver... parce que j'ai appris à dire les choses maintenant,

droit dans mes bottes, droit dans les yeux.

Je terminerai en précisant que j'ai rencontré parmi vous des tas de personnes charmantes,

auteurs, illustrateurs, éditeurs

humaines et au regard bienveillant et cela suffit à mon bonheur,

en plus de celui d'écrire...