La semaine dernière, dans une librairie, je tombe sur un gros livre de Marie Aude Murail :

Je lis la quatrième de couverture et je me dis c'est curieux, on croirait lire la vie de Béatrix Potter !

Je feuillette quelques pages par-ci par-là du livre, effectivement, on a bien  le sentiment d'avoir à faire à Miss Potter. Je cherche s'il en est fait mention quelque part et il y a une petite exergue de l'auteure pour remercier B Potter et ses petits lapins si je me souviens bien. De retour à la maison je me rue sur mon ordinateur et je cherche le site de Marie-Aude Murail et j'ai enfin l'explication.

Elle s'est effectivement inspirée de la vie de B Potter pour écrire l'histoire de cette Miss Charity !

Quelle idée géniale !  ... Il y avait tout dans la vie de B Potter pour en faire un histoire passionnante : une éducation pas banale, l'atmosphère victorienne, sa relation avec sa mère, le dessin, l'amour des animaux ... Avec en plus le talent de MA Murail.

Voyez par vous-même :

Miss Charity

cliquez ensuite  "c'est nouveau" puis sur "dernière parution"et enfin sur la couverture et vous aurez son explication.

Pour découvrir le site de l'auteure : Marie Aude Murail

Je ne l'ai pas encore lu, mais ça ne saurait tarder.

En 2006, dans un carnet de voyage réalisé lors d'un voyage anglais, j'ai raconté ma visite à Hill Top, la célèbre maison de Béatrix Potter dans le Lake District, il suffit de cliquer sur l'image :

J'ai des pommes on ne peut plus bio dans mon jardin, on ne les traite jamais ! Apparemment les merles sont au courant et me les bécotent consciencieusement en ne laissant que la peau et le trognon ! Ah les voleurs, ils aiment ça. Et aussi celles qui sont dans les arbres !

J'en ai quand même ramassé pas mal. Et elles sont plutôt bonnes ! La preuve :

Vous vous souvenez certainement de mon voyage en Bavière de cet été et de mon carnet de voyage. J'y ai parlé du moment où j'ai acheté à Munich Le canard la mort et la tulipe et où mon amie Uli me l'a traduit.

Au Salon de Montreuil, j'ai pu voir Wolf Erlbruch, lui faire dédicacer cet album et aussi mon carnet de voyage :

Je remercie Cécile qui m'accompagnait et qui a pris ces photos ! Moi, tête de linotte j'avais oublié mon appareil. Quelquefois la vie a une logique imprévue, inattendue ! Au moment où j'ai acheté cet album, j'étais loin de penser que je  verrais cet auteur ensuite en France.

Pour découvrir son univers, c'est ici

"Un trait d'union entre les hommes "

"Les Enfantastiques s'engagent aux côtés d'Eau Vive pour leur 3 ème album "

"Vive l'eau vive"

"Eau Vive est une association de solidarité internationale, loi 1901, créée en 1978. Elle intervient dans plusieurs pays d'Afrique, auprès des populations démunies qui se battent au quotidien contre la pauvreté et souhaitent entreprendre pour progresser. "

"En 2004, Monsieur Nô, chanteur, auteur, compositeur, crée la chorale Les Enfantastiques.
Le principe des Enfantastiques  : des chansons écrites en ateliers d'écriture avec des enfants et des enseignants de classes d'écoles élémentaires. Les meilleures chansons sont sélectionnées et enregistrées par la chorale Les Enfantastiques. Chaque album est destiné à soutenir financièrement une association menant des actions dans les domaines de l'enfance, de la citoyenneté et du développement durable."

Je vous encourage à  acquérir ce très joli album :

... si vous travaillez sur le thème de l'eau à l'école maternelle ou élémentaire,

ou si vous voulez faire un cadeau utile !

Il suffit de cliquer sur l'image au-dessus

Les chansons sont très bien écrites, les mélodies agréables  et l'orchestration très actuelle.

Pour écouter la première chanson, c'est ici !

Pour visionner le clip "C'est de l'eau", c'est là !

Vous verrez, c'est aodorable. Et qu'est-ce que les enfants chantent bien avec des voix très bien posées.

Et enfin le bon de commande

L'autre jour, mon chat a découvert la boîte de scrap, et s'y est installé résolument !

C'était trop drôle : Elle a commencé par jouer avec les petites feuilles d'arbres en papier peint et par les sortir de la boîte. Puis elle a remarqué que c'était moelleux et a posé dessus deux pattes. Ensuite elle a vu que dans la case à côté il y avait un morceau de ruban tout doux et elle a changé ses deux pattes avant de case ! Enfin elle a essayé d'y rentrer les quatre pattes, mais vu la taille des cases, c'était pas franchement une réussite !

Un joli cadeau fabriqué par ma fille. Elle a pris le modèle dans un livre. N'empêche c'est un très beau travail que j'aime beaucoup.

Après bien des tractations, les binômes auteurs, illustrateurs se forment.

Pour ma part, je suis heureuse d'annoncer que je vais travailler

premièrement avec  Lore M

Je dois écrire une histoire d'après cette très jolie image  :

avec cette légende : Ce que le vent te raconte

Je lui envoyé un début d'histoire qu'elle a accepté et je vais la terminer pendant qu'elle va l'illustrer partiellement. Les autres binômes vont faire de même chacune de leur côté et  un beau jour, tous ces travaux seront mis en ligne.

C'est une grenouille éprise de liberté et de désir de voyager...

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deuxièmement avec Laetitia

au chaudron fumeux

Au départ, c'était à partir de cette illustration-là

Mais elle servira à une autre histoire. Donc Laetitia va me dessiner une nouvelle petite fée de printemps.

J'avais commandé un tee shirt à

Sonia

pour l'anniversaire  de mon fils.

Il a beaucoup aimé et moi aussi car ça lui allait drôlement bien !

Alors, si vous avez un petit cadeau à faire, n'hésitez pas allez visiter sa

boutique

Pour répondre à ton commentaire, Sonia :

Simon joue de plusieurs instruments et chante.

Avec Les Barbouzes de la Pérouse, il a plusieurs rôles :

Barbouzes

( c’est lui qui chante Don juan de Nougaro morceau N°2)

Avec Les Pompes en l’air, il est au violon :

Pompes

En solo, Simon devient « A mi-sons » et chante accompagné de sa guitare, du Mano Solo, du Brassens, du Ferré, du Brel, du Gainsbourg, etc :

à mi-sons

Avec sa nouvelle guitare au son merveilleux, ça va déchirer grave les p’tits cœurs !

Bon appétit bébé

est un projet qui me tient à coeur.

Il parle de l'immense espoir qu'ont les parents au moment de la naissance d'un enfant, du goût de la vie, du goût des bonnes et des belles choses qu'ils aimeraient lui transmettre. Au travers d'un symbole le lait qui représente la nourriture tangible du corps et celle de l'esprit.

Je suis pour l'allaitement maternel,

ayant allaité mes trois enfants,

mais

la jolie forme du biberon

m'a parue intéressante à exploiter et m'a permis de faire participer à part égale le papa qui a autant à apporter dans l'éducation des enfants.

Sonia 

a beaucoup travaillé et retravaillé les illustrations pour ce tendre et joli résultat non dénué d'humour ! Je dois l'en remercier.

Si on veut donner le goût de la lecture aux enfants, c'est à cette période, avant et après la grossesse qu'il faut attaquer les parents, tout en douceur et en tendresse, alors plus ouverts à la culture.

En voici quelques images :

Mon bébé qui vient d’arriver

nous t’avons préparé

moi ta maman et -moi ton papa-

Avec amour

des biberons pleins de surprises…

Tout d’abord

un biberon de lait douceur, de lait câlin,

de lait caresse,

pour te faire grandir

mon tout petit.

Préparé par ta maman

Un biberon plein de parfums et d’odeurs :

Le chèvrefeuille dans le jardin, l’odeur de la mer,

et puis celle de ton ninnin.

Préparé par ta maman

Des tas de biberon rigolos :

Un biberon bonhomme, un biberon fusée, un biberon maison,

un biberon puzzle, un biberon champignon,

Un biberon  dauphin et même un biberon en colimaçon !

Préparé par ton papa,

un biberon remplis de mots, de livres, de contes et d’histoires,

de grands méchants loups mais aussi de belles princesses,

d’aventures pour se faire plaisir et se faire frissonner.

SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS LE PDF EST PRÊT.

La petite changeait d’époque chaque fois qu’elle franchissait les clôtures des trois jardins qui se jouxtaient. Le premier, celui de son oncle était un jardin sans malice des années soixante, un carré de pelouse ceint de parpaings et d’une rangée sans imagination d’œillet d’Inde.

La petite s’y ennuyait et franchissait volontiers le mur pour aller jouer dans le second, des années quarante, celui de sa grand-mère, avec une petite cour de ciment, des allées de gravier, des haies et le linge qui séchait. Tout y était lumière. Sauf quand le soleil se cachait soudain, le vent soulevait légèrement les draps étendus et juste à cet instant le cœur de la petite s’arrêtait de battre : Grignou sorte de monstre bien connu des grands-mères, venait de passer pour l’emporter. Telle une ombre glacée, la petite se précipitait à l’intérieur de la maison vers les bras chauds de sa grand-mère qui l’attendait.

Le troisième jardin, le plus beau, datant des années 1900, celui de son arrière-grand-mère était la récompense, son oncle l’y emmenait pour jardiner. Et l’interdit : L’aïeule, bretonne pieuse ne supportait pas que la petite sans religion y pénétrât. Des arbres fruitiers tordus, un potager, des herbes folles... Elle devait parfois passer seule devant le vieux penty au soupirail ouvert sur une cave vertigineuse : au fond elle voyait le regard incandescent de Grignou, preuve de son existence, elle en était sûre, clouée sur place de terreur.

S’arrachant à cette contemplation, elle se mettait à courir. Hélas sur le chemin l’aïeule l’attrapait brusquement avec la poignée arrondie de sa canne, l’attirait à elle, marmonnait avant de relâcher la petite certaine que son aïeule avait épousé en des temps anciens Grignou.

Le jardin aux fleurs de béton, sans peur, lui rendait la sérénité !