Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

le soupir des livres

le soupir des livres
26 avril 2008

LIBRAIRIE "LA GALERIE" à SANARY SUR MER

D'emblée l' invitation à la lecture est forte.

Anne-Marie et Véronique ont écrit leurs recommandations

sur de grands panneaux posés à même le trottoir.

AM     V_r

Nous sommes d'abord passés devant le matin,

lisant avec aviditité ces conseils éclairés.

Puis la propriétaire est sortie sur la pas de porte

annonçant d' un air malicieux et à l'encan

qu'il y aurait du thé dans l'après-midi.

Retour quelques heures après.

A l'intérieur ambiance bon enfant,

chacun y va de son petit mot.

L'endroit ne fait pas vraiment salon de thé, trop petit,

pourtant on nous en propose gentiment une tasse

et .... je ne résiste pas.

Sur les étagères des petites cartes manuscrites

mot_1   mot2   mot3 

avec des phrases d'auteurs

qu' on déguste comme des petits bonbons littéraires.

mot4   mot5

Librairie "La galerie"

18, QUAI GENERAL DE GAULLE
83110 SANARY SUR MER

Publicité
26 avril 2008

SOUPIR DE LIBRAIRES

Il y a longtemps que je voulais parler des librairies de rencontre.

Dans ce blog, je vais donc ajouter une rubrique :

SOUPIR DE LIBRAIRES.

Mon mari et moi aimons au hasard de nos voyages tomber

sur des librairies de passionnés,

non pas que nous n'aimons pas les autres

tout le monde ne peut pas être passionné

avec la même intensité toute sa vie, c'est épuisant !

Qu'aimons-nous trouver dans ces charmantes "boutiques" :

- Un contact dense qui nous permet d'entrer rapidement dans le vif du sujet.

- La "patte" du propriétaire avec des avis manuscrits un peu partout

dans la vitrine et les rayonnages.

- Des citations tirées des ouvrages affichées ça et là sur les étagères.

- Et cerise sur le gâteau, avec un peu de chance

la boutique fait parfois office de salon de thé.

Nous avons déjà une petite liste,

mais il faut bien commencer :

la première sera donc la dernière,

Celle que nous avons visité lors de nos dernières vacances

chez des amis à Sanary Sur Mer.

25 avril 2008

GRANDE REUNION SECRETE ! CHUT !!!!

ChUt ! Ne le dites, à personne :

Grande réunion secrète à propos du projet 5 

dit : "projet sur le secret"

Alors que nous sommes à J-7 de la date fatidique

alors que les illustrateurs

donnent les derniers coups de crayon,

Gwenn et Choumie

ont eu l'excellente idée de réunir

les participants à ce projet.

Malheureusement tous ne pourront pas venir,

éloignement, vie de famille et diverses occupations.

Mais, voyez-vous ça, ma Lolo de Belgique

qui a illustré Le secret de Babouchka

a décidé de prendre le Thalys !

Alors je vais devoir y aller, à Paris.

Reste plus qu'à convaincre Mewie Fish

qui, elle, a illustré Le secret de la montagne.

Je rencontrerai aussi Sonia

avec qui j'ai également travaillé

pour un album : "Bon appétit bébé !"

Que du beau monde.

23 avril 2008

La rêveuse d'Ostende

De Eric Emmanuel Schmitt.

reveuse001

Toutes les nouvelles de cet ouvrage se lisent d'une traite, presque sans respirer.

J'avais lu la première qui donne le titre chez moi. Et j'ai lu le reste pendant la première nuit qui a suivi notre départ en vacances le 9 avril. Nous avons fait étape dans un petit hôtel près de Bourges. Et malgré ma lassitude physique, je n'arrivais pas à m'endormir alors j'ai lu, lu jusqu'au bout ce livre. Puis j'ai dormi, très mal dormi et j'ai fait des rêves étranges. Je me réveillais régulièrement et à un moment j'ai cru entendre un cri dans la nuit. Le lendemain matin, au réveil, mon mari avait aussi passé une très mauvaise nuit et entendu lui aussi un cri. J'ai rêvé que mon mari voulait me tuer, rêve en parfaite relation avec la nouvelle qui s'appelle "Crime parfait" sauf que dans le texte, c'est l'inverse.

Etrange, non ? Etrange est pour moi l'atmosphère qui se dégage de l'ensemble de ces nouvelles. Je n'en ferai pas le résumé . Il faut les lire : "Guérison" est très belle, "La femme au bouquet terriblement émouvante.

17 avril 2008

Pendant les vacances, j'ai lu

Chagrin d'école de Daniel Pennac

regardez un peu plus bas dans cette page,

quelques citations extraites de ce livre.

La rêveuse d'Ostende d'Eric-Emmanuel Schmitt

Les dents du bonheur de Dorothée Piatek

et je suis maintenant plongée

dans

Uglies de Scott Westerfeld.

On en parle bientôt ?

Ah oui ! J'oubliais.

En rentrant de vacances, je suis passée chercher

"Nous étions tous dans ce train"

De Viviane Faudi Khourdifi.

Je le lis après "Uglies".

Publicité
17 avril 2008

Une petite histoire à l'école

Lila

en est la conceptrice

et nous avons co-écrit.

Marie Emorine

a illustré cette petite histoire !

illusronde2

Et voili et voilou !

C'est-y pas joli tout ça ?????

7 avril 2008

projet 5, la date fatidique approche !

Et que je webcam par-ci et que je webcam par-là

avec "mes illustratrices" !

Lolo         &      Mewie Fish

pour mettre au point texte et images.

taillepinceaux

Ensuite leurs petites mains habiles dessinent,

gomment, re-dessinent,

peignent, re-peignent mais ça avance,

malgré les microbes et torticolis divers !!!

Elles pensent avoir terminé à temps.

En attendant..... patience.

projet 5

6 avril 2008

Daniel Pennac a écrit

Le savoir est d'abord charnel. Ce sont nos oreilles et nos yeux qui le captent, notre bouche qui le transmet. Certes, il nous vient des livres, mais les livres sortent de nous. Ça fait du bruit, une pensée et le goût de lire est un héritage du besoin de dire.

Chagrin d'école page 160.

Mais que fait l'école ? Rassurez-vous en faisant travailler vos enfants, nous n'entamerons pas votre capital d'inquiétude maternelle.

Chagrin d'école page 161.

- Les profs, ils nous prennent la tête, M'sieur !

- Tu te trompes. Ta tête est déjà prise. Les professeurs essaient de te la rendre.

Chagrin d'école page 227.

Je n'y arriverai jamais.

- Bon. Qu'est-ce que c'est que ce "y", d'après toi ?

- Je sais pas.

- Qu'est-ce qu'il veut dire ?

- Je sais pas.

- Eh bien il faut absolument qu'on trouve ce qu'il veut dire, parce que c'est lui qui te fait peur ce "y".

Chagrin d'école page 117

2 avril 2008

CHAGRIN D'ECOLE

De Daniel Pennac

chagrin001

est ce que je lis en ce moment.

Je ne suis pas encore arrivée à la moitié du livre...

... mais

Je crois que tous les enseignants devraient le lire.

On se sent concerné non seulement en tant qu'enseignant

mais aussi en tant que parent, enfant.

Les deux premières pages sont un petit bijou !

J'avais adoré:

ogres002  et  f_ecarabine003

et presque tous les "Malaussène"

Et encore plus :

cabotcaboche2

Les "Kamo" aussi :

evasiondekamo  kamoagencebabel  kamosi_cle

Comme un roman

roman_125

Dans ce livre Daniel Pennac nous donne les droits du lecteur

ne devant être enfreints sous aucun prétexte.

LES DROITS IMPRESCRIPTIBLES DU LECTEUR :

1-     Le droit de ne pas lire. 

2-     Le doit de sauter des pages. 

3-     Le droit de ne pas finir un livre. 

4-     Le droit de relire. 

5-     Le droit de lire n’importe quoi. 

6-     Le droit au bovarysme ( maladie textuellement transmissible ) . 

7-     Le doit de lire n’importe où. 

8-     Le droit de grappiller. 

9-     Le droit de lire à haute voix. 

10- Le doit de nous taire.

Enfin, dans tous ses livres ou presque, 

je ne les ai pas tous lus selon ses principes 

- voir les droits du lecteur- 

son style est jubilatoire. 

Des lignes que j'ai toujours "avalées"

avec un grand, grand plaisir !

28 mars 2008

LES ENCHANTEURS de ROMAIN GARY

      2070379043

JE NE ME SUIS PAS ENCORE REMISE DE SA LECTURE :

LA BEAUTE ABSOLUE FAITE TEXTE.

Fosco Zaga, un très vieil écrivain raconte avec passion la vie de son grand-père Renato saltimbanque à Venise et que celui-ci a dû fuir pour la Russie, celle de son père Giuseppe et par conséquent son enfance à lui.

Le décor est posé : Les  "vieilles forêts russes" autour de Lavrovo "si propices aux légendes et aux rêveries."

L'histoire familiale : Les Zaga sont des "enchanteurs" depuis plusieurs générations.

"- Souviens-toi, mon fils, que l'on ne peut rien contre la vérité, aussi désagéable, menaçante et cruelle qu'elle soit, mais on peut toujours tout contre ceux qui vous la disent.... et alors, c'est la misère, quand ce n'est pas la prison ou même pire. Ton grand-père Renato est mort riche et honoré parce qu'il avait compris ce que le public attendait de nous autres ses humbles serviteurs : un peu d'illusion, un peu d'espoir..."

Un décor et une imagination riches de plusieurs générations d'enchanteurs, l'amour que Fosco éprouve pour sa très jeune belle-mère, et nous voilà au coeur d'une histoire dense, belle, écrite dans un style magnifique.

Avec ses dons d'enchanteur, du papier de l'encre et une plume Fosco saura rendre cet amour incandescent et éternel. A la fin du roman vous aurez les larmes aux yeux, ne luttez pas !

"- Je ne vieillirai jamais, lui annonçai-je. C'est très facile. Il suffit de l'encre, du papier, d'une plume et d'un coeur de saltimbanque."

Voici les premières lignes du roman :

"Une haute cheminée de pierre grise debout sur ses pattes de lion, une couverture sur les genoux, le cordon de la sonnette à portée de la main, car mon cœur oublie parfois ses devoirs, un petit bonhomme de feu en costume d'Arlequin, jaune, rouge, vert qui danse sur les bûches... Quel est donc mon frère inconnu qui a dit : « Je me suis conservé enfant par refus d'être un homme »?... 

      De toutes mes enfances, celle qui m'a toujours prêté sa voix avec le plus d'amitié et sera cette fois encore ma Narratrice, se situe aux environs de 1760, dans notre propriété de Lavrovo, province de Krasnodar, au cœur de ces vieilles forêts russes si propices aux légendes et aux rêveries. Mes premières années furent un long murmure des chênes ; c'est en leur compagnie que j'ai fait mes premiers pas; il me semble parfois que ce sont eux qui m'ont bercé plutôt que ma nourrice, et qu'ils m'ont plus appris que mes précepteurs. Rien n'enrichit tant l'âme enfantine que tout ce qui donne une chance au mystère et les forêts sans chemins autour de Lavrovo ouvrirent très tôt à mon imagination mille sentiers que je ne devais plus jamais cesser d'explorer. Dès l'âge de six ans, je me mis à les peupler de monstres et d'enchanteurs, à déceler parmi ces ombres épaisses des gnomes et des liéchy, démons forestiers si redoutés des paysans; je marchais vaillamment contre ces puissances du mal à la tête de mes armées de chênes et nous célébrions ensemble nos victoires en chantant.

- Et qui as-tu encore rencontré aujourd'hui? demandait parfois mon père, lorsque je revenais affamé à la maison et me gavais de galettes aux confitures qui grésillaient à longueur de journée sur le fourneau de notre cuisinière Evdôtia. J'énumérais vingt-deux dragons rouges, sept nains jaunes aux ailes noires tachetées de vert et une araignée géante armée jusqu'aux dents, tous vaincus en combat singulier. 

      Mon père acquiesçait gravement.

— C'est bien, disait-il. Mais souviens-toi, plus tard, quand tu seras grand, que les monstres les plus redoutables sont invisibles. C'est justement ce qui les rend si dangereux. Il faut apprendre à les flairer.

  —   Je lui promis de ne jamais être dupe de ruse si grossière... "

gary

Publicité
le soupir des livres
Publicité
Publicité