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le soupir des livres

le soupir des livres
22 décembre 2007

DE LA PETITE TAUPE QUI VOULAIT SAVOIR QUI LUI AVAIT FAIT SUR LA TÊTE

Olivier aussi connait bien mes goûts

et m'a offert ceci un jour :

P1050112

Un grand classique !

Et aussi un grand moment d'échange culturel

entre la petite taupe et les autres animaux,

avec des travaux pratiques en plus !

L'histoire :

Un soir que la petite taupe sort de terre,

elle reçoit sur la tête quelque chosse de lisse,

marron, chaud et qui sent mauvais.

Elle part à la recherche du coupable.

Sa vengeance sera terrible !

Je me suis régalée,

enfin, façon de parler !

Si vous voulez en savoir plus,

allez par là.

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21 décembre 2007

PETITE DECO DE NOEL

Avec des bouteilles d'eau que mon mari a découpé le soir

voici ce qu'on a fait à l'école pour Noël :

P1050091

Il faut : Un peu de peinture dorée glossy tapotée au pinceau,

de la colle blanche, des paillettes et

un peu de raphia doré sur une idée de ma petite soeur.

19 décembre 2007

SOUVENIR D'ENFANCE ÉTÉ 1956

Creative Commons License

Paris. Boulevard Rochechouart.

ballon_opaque_rouge

Une longue rangée de hauts platanes adoucit la vue qu’on a des fenêtres des immeubles hausmaniens bien alignés. Sur un des innombrables balcons une petite fille en robe d’été joue. Elle a environ deux ans et tient d’une main qu’elle croit ferme un ballon, un ballon de baudruche orange. A ce moment précis, il n’y a rien de plus beau dans son univers encore limité que la possession de ce ballon : Il est d’un orange très doux, d’une légèreté magique, parfaitement lisse et rond et se tient tout droit au bout de sa tige. Un enfant est parfois heureux avec si peu de choses. Il n’y a pas un souffle de vent dans l’air tiède de ce mois de juin. Mais le bonheur n’a pas que des avantages, il vous fait relâcher votre attention. Il faudrait toujours rester vigilant quand on se sent heureux, de peur de voir le bonheur fuir. La petite main de l’enfant s’ouvre alors, peut-être pour voir ce qui va se passer et le ballon gonflé à l’hélium s’éloigne de la fillette dans une verticalité parfaite et inexorable. L’enfant, la tête renversée  vers le ciel et le point orange qui diminue de seconde en seconde entre le vert des arbres et les immeubles, ne pleure pas. Elle vient pourtant de perdre un trésor inestimable mais sait que c’est irrémédiable. Ses yeux, dans lesquels se reflètent le ciel parisien, ne perdent rien de ce spectacle éphémère qui la fascine. Son chagrin étonnamment reste intérieur. Cette enfant d’une certaine façon vient de mûrir de plusieurs années en quelques instants.

Catibou

Creative Commons License

19 décembre 2007

Qui a piqué les contrôles de français ?

Nicolas de Hirsching et Fanny Joly

contr_les_de_fran_ais001

Au commissariat du 13e arrondissement

on a apporté un classeur contenant 25 "expressions écrites

dûment corrigées et annotées,

trouvé sur la voix publique"

Il y a une enquête et on suspecte l'élève du devoir le plus mal noté ...

On peut lire ensuite les 25 devoirs

en écriture bleue manuscrite

et les corrections faites par le professeur en rouge !

contr_les_de_fran_ais002

C'et vraiment très très drôle à lire ! Et très bien fait !

Une excellente idée !

18 décembre 2007

LA BERGERE OUVAROSA

Simon qui connait bien mes goûts m'a offert cette merveille

en Noël 2005.

C'était un merveilleux cadeau.

Je crois que j'aime toutes les chansons de ce CD.

la_berg_re002

Il y en a quand même une que je préfère : "C'était"

c'était dur c'était froid

les cailloux du ruisseau et mes souliers de bois 

c'était dur c'était froid

et l'air qui vibre encore de ce bruit-là

c'était long c'était noir

les grands corbeaux du nord et la neige à la fois 

c'était long c'était noir

les branches du noyer l'hiver à chaque pas

C'était court et déjà 

les cheveux emmêlés et mes habits de soie 

c'était court et déjà

je savais qu'on ne vit qu'une fois

c'était blanc c'était moi 

c'est quand j'étais à l'âge où on croit ce qu'on voit 

c'était blanc c'était moi 

qu'on ne sait pas très bien où on va

il est loin ce temps-là

mais j'ai gardé vivante mon enfance perdue 

il est loin ce temps-là 

la lumière encore d'une étoile qui n'est plus

Gabriel Yacoub/ Estelle Amsellem

la_berg_re003

Si vous saviez comme j'aime ce texte, la voix qui le chante et la mélodie si douce.

Le temps qui passe, les quelques souvenirs forts qui restent dans la mémoire,

le regard nostalgique

et beau qu'on jette derrière soi sur son enfance...

Certains se rappellent peut-être que Gabriel Yacoub

était l'âme du groupe MALICORNE

Pour les curieux du travail de Yacoub, voir ici.

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17 décembre 2007

LE GENRE D'ECRIT QUI ME COUPE LE SOUFFLE !

Pour vous faire envie, un petit extrait de la mandoline du Capitaine Corelli.

De Louis De Bernières

Paroles de Mandras qui revient du front !

"J'ai dit que c'étaient Pélagia et le sens de la beauté qui m'avaient ramené chez moi, mais je n'ai pas parlé du sens de la beauté. Une fois, près du col de Metsovo, en décembre, par moins vingt parce qu'il n'y avait pas de nuages, les Italiens ont lâché une fusée éclairante. Elle a explosé dans une cascade de lumière bleue qui se détachait sur la pleine lune et les étincelles se sont déposées lentement sur la terre comme des âmes d'anges qui ne voulaient pas descendre. Pendant que le petit soleil de magnésium planait et resplendissait, les pins noirs sont sortis de leurs ombres timides comme si jusque-là ils étaient restés voilés à la façon des vierges et venaient de décider de se montrer tels qu'ils sont au paradis. La neige palpitait avec l'incandescence de la chasteté absolue de la glace, un mortier a craché désespérément et une chouette a ululé. Pour la première fois de ma vie j'ai frissonné d'autre chose que de froid : le monde s'était dépouillé de son enveloppe et se révélait énergie et lumière. 

Je souhaite guérir pour pouvoir retourner au front et connaître de nouveau, peut-être pour la dernière fois, le moment immaculé où j'ai vu le visage de Gabriel dans un instrument de guerre."

17 décembre 2007

JOURNEE D'HIVER

P1050079

Être au chaud,

Boire un thé brûlant,

Regarder le soleil gelé par la fenêtre,

P1050082

Songer à l'avenir,

et remplir sa valise de projets.

Prendre le temps. Enfin !

16 décembre 2007

LA MANDOLINE DU CAPITAINE CORELLI

Connaissez-vous la Céphalonie ? Non ?

C’est la plus grande des Îles Ionniennes au sud–ouest de la Grèce.

Très belle parait-il avec d’impressionnants paysages :

montagnes, falaises, végétation luxuriante, plages de sable fin et enfin tout autour,

eaux turquoises.

cepha                  c_phalonie

Maintenant le livre de Louis de Bernière.

la_mandoline      mandolinel003

L’histoire se passe en 1940.

Les personnages

Le docteur Yannis, médecin à la mode de Céphalonie

et qui rêve d’en écrire l’histoire.

Sa fille Pélagie, une sorte de Manon des sources

amoureuse de Mandras le pêcheur,

et bien d'autres personnages !

La guerre éclate, Mandras part au front.

Les Italiens envahissent et occupent l’île.

Parmi eux le Capitaine Corelli et sa mandoline

qui vont toucher le cœur de la jolie Pélagie.

Après les Italiens arrivent les allemands

et la guerre continue ses ravages.

L’auteur entrecroise magnifiquement

les différents niveaux de l’histoire.

Dans ce roman plusieurs personnages

parlent ou sont décrits par le narrateur :

Le docteur yannis, Mandras en soldat au front, Pélagie,

le Duce, le premier ministre grec Métaxas, l’omosessuale. 

Le mélange de tous ces points de vue confère au roman

une grande densité et une impression de distance.

On a l’étrange sensation d’être à la fois

au coeur de cette histoire d’amour

et

loin au-dessus de l’Europe

en train d’observer les grands de ce monde

décider des évènements.

L’histoire intime des personnages est replacée

dans l’histoire tragique de cette période.

Dans le grand tourbillon de la seconde guerre mondiale,

par les décisions politiques, les destins sont balayés, broyés, reformatés sans que les protagonistes n’y puissent rien.

L'auteur aime ses personnages et réussit à nous les faire aimer aussi :

Et même au plus profond de l’horreur,

ces êtres humains savent capturer

un peu de beauté dans ce livre…

LISEZ-LE.

Vous pouvez en savoir plus sur de louis de Bernières :

10 décembre 2007

Re - PROJET 5

J'ai teminé mon second texte, 5300 signes.

J'avais un premier en réserve au cas où, 5300 signes aussi.

Diificile de me limiter à 5000 signes.

Je vais devoir lire et relire pour traquer le moindre mot superflu.

photo_Antiquites_brocante_34

J'aurais aimé en écrire un troisième, je n'aurai pas assez de temps.

Il va falloir préparer les fêtes de Noël à l'école et à la maison.

Gardons un peu d'énergie .

9 décembre 2007

THE VERT A LA MENTHE

Au cours de mes promenades virtuelles,

j'ai fait une agréable rencontre.

Je me suis arrêtée pour prendre un thé vert à la menthe :

Là

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C'était rafraichissant et joliment écrit.

J'y ai vu de petites et agréables communautés de pensées.

On s'observe du coin de l'oeil de temps à autre.

Ce soir,

avant de me remettre au travail pour le projet 5, 

j'ai décidé de la saluer !

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